je vous tu,
je te vous,
je veux tu,
je veux nous
je vaux jeu
tu vaux coup
tu veux cou
nous beaucoup
décousons
des culs nus
ton fut fou
mon cul doux
conjugons
con jute on
on a joute
on a gîte
après l’appui
vient le beau tant
et tant
que vous est tu.
.
.
J’aimerais dire « vous« ,
toi en moi,
pour me faire croire
en la distance.
.
.
Un an,
360 jours et des poussières
360 jours… je serai poussière
Peut-être queue, peut-être pas
Peut-être je, peut-être toi
Le temps file
Grain qui écorche mes mains
Grain qui encoche mes reins
Le vent emporte
Les graines et les haines
Ne restent que les chaînes .
.
.
.
.
.
.
.
Je suis la piste
Du désir au plaisir
Et j’arrive au bout de toi.
Ton bout…
Tout rond
Tout rose
Je rougis.
Hiroshima
Ton bout,
Champignon érotique,
M’irradie.
Je tournerai sept fois ma langue
Dans ta couche
Avant d’avouer mon trouble
Mêler ma salive de bouche
A ta salive de bout.
Je me désaltère
Et m’affame
- ta Jeanne - sa femme
Je n’en reviendrai jamais
D’être allée au bout de toi
Mais j’y retournerai encore
Et en corps.
.
Gouffre con blé, foutre léché tombé.
Répands sur terre tous tes jus, repu.
La poussière : pousse hier.
Urine dans ta couche, enfant géant, béante est ma bouche.
Accouche tes envies, touche
Prends souche dans ma mousse
Ruines ruminent de possibles éteints
Ruines subliment d’impossibles matins
Sors du musée, ta muse est, dépoussière !
Jette à ma gueule tes mots
Oublie tes maux.
Moi féline, toi fais l’hymne !
Oublie ta vie
qu’importe le vit,
fais vite !
.
je te la donne
je m’adonne
au baiser
en attendant queue
le substantif
devienne verbe.
.
Porte d’embarquement :
porte sur les possibles,
porte vers un ailleurs.
Ailleurs qui me transporte.
Tes mains à ma porte,
ta clé dans ma serrure.
Fermer les yeux.
Une larme de désir,
essuyée.
Fermer la porte.
.
.
» Sucez-moi un peu, Jeanne. »
Un peu ! ! !
tête de noeud !
putain
connard
ton dard
radin !
ça urge
la purge ?
irrumation
domination
je croque
ton soc
ton roc
ton froc
et toi
con-art
bouffe
ma t…
ouf …. !
.
.
10 questions
C’est trop con
C’est trop court
Mon amour
Dans mon con
Pompe c’est bon
Pompadour
Passe le pont
Vas-y bourre
Me laissent coite
Pas question
Un peu béate
Mon trognon
Moi si moite
Dans la ouate
Hé p’tit con
Vas-y doigte
C’est petit
Pour la vie
Allons donc
Réfléchis…
A quoi bon
Tu vis or not Tu vis
Des questions
A foison
Désir et envie
Allez, multiplie !
.
.
N’en déplaise à mon Berger,
Dans mon paradis blanc jamais je ne dormirai.
Ce paradis-là est un rêve qui se vit, bien éveillé.
En lévitation,
Dans tes bras comme dans les nuages,
J’aime cette couche si douce,
Ce nid doux, douillet, chaud et toujours frais :
Mon paradis blanc c’est le coton peigné des chambres d‘hôtel à étoiles.
Si lisse que je glisse,
Lascive dessus, sans mes dessous.
Le contact de ta peau est le seul enfer
Que je lui préfère.
.
