il – logique ?
31082010Si tu te glisses
Dans l’interstice
Tu resserres l’anneau
Tout contre ma peau
Si tu t’immisces
Dans mes caprices
Tu resserres les liens
J’y comprends rien…
.
Catégories : le coeur et ce qui bat plus bas
Si tu te glisses
Dans l’interstice
Tu resserres l’anneau
Tout contre ma peau
Si tu t’immisces
Dans mes caprices
Tu resserres les liens
J’y comprends rien…
.
J’y pense et puis j’oublie
J’y pense surtout quand je suis seule la nuit
Et que je me…
Mon ectasie,
Je la tutoie,
Dans l’extase.
http://jeanneovertheworld.hautetfort.com/archive/2010/08/27/autant-en-emporte-l-aorte.html
Lorsqu’un doigt tape à la porte
Et que l’envie me transporte
Lorsqu’un doigt appuie sur le bouton
Et que je gémis ton prénom
Derrière les flots désordonnés du plaisir donné
Derrière les vagues ondulantes du frisson à l’épine dorsale, sans pine d’or, râles,
Derrière la délicieuse confusion des sens, sang en fusion au con,
Derrière les spasmes d’une matrice, frasques d’une main triste,
Au-delà du plaisir du bas
Il y a le mal en haut
Le cœur qui déborde, qui bat et se bat, trop fort et alors ?
Sous mon sein une boule, énorme
toc toc TOC TOC BOUM BOUM BABOUM
Quoi mon Cœur ? Tu veux sortir ?
Reste encore, j’ai besoin de toi, en moi
J’ai envie de Lui, en corps.
Mon ectasie, lorsque je jouis, je lui souris
Et mourir, de plaisir ?
Et si… OUIiiiiiiiiiiii.
.
Révéler l’image Le révélateur est une solution liquide qui révèle l’image du papier photosensible. Pour de bons résultats reproductibles, la durée de cette opération doit être fixe (60 à 90 secondes généralement pour les papiers dit à « contraste variable ») On peut aussi jouer sur la température du révélateur pour obtenir des images plus fortes. On peut aller jusqu’à 26 °C sans problème. Il ne faut pas trop se fier à ce qu’on voit sous la lampe de laboratoire. Souvent le rendu y est plus flatteur qu’en réalité. Selon le couple papier/révélateur, la tonalité de l’image peut varier Le bain d’arrêt Sortie du révélateur, l’image passe dans un bain d’arrêt Fixer l’image : Cette étape permet d’éliminer les grains d’argent encore sensibles (non développés) qui seraient toujours présents sur le papier ( source : Wikipédia )
Je suis un révélateur
Pour tempes argentées.
Je suis une solution humide
Qui révèle l’image des hommes sensibles.
Ils veulent tant vivre mais n’ont que la page blanche de leur avenir,
Ils me regardent et se voient déjà
En moi.
Ils s’accrochent à mes yeux, brillants, comme un berger à son étoile : pour sortir de la nuit.
J’ouvre mes bras, j’ouvre mes portes, je laisse dégouliner les baisers, les larmes, les perles de désir, salive aux lèvres.
Premier bain.
Ils entrent en moi, plongent dans le liquide,
Amniotique, amnésiques, immaculés comme du papier glacé.
PH de mes crèmes : basique.
Températures élevées, images fortes.
Ils plongent et se révèlent, remontent à ma source en serpentant, se déhanchent, se démènent, vers eux-mêmes.
Leur image nait en moi, l’infécondée, ils deviennent, ils sont.
Trouble, foudre, vertige, ivresse. Finie la cécité, bonjour l’envie, l’aveu, la vie, morbleu !
Ils oublient que le temps est compté, sur terre, dans ce bain.
Tic tac, tic tac, il faut passer par l’acide,
Se pendre au fil, sécher le cliché.
Le révélateur est un passage
Du néant blanc à soi.
Il faut quitter le bain,
Te voilà fixé.
Ce matin, lascive au lit
Je n’offre au monde que mon derrière,
Mon dos, mon cul, ma crinière.
J’espère bien qu’on ne voit pas
Qu’entre mes bras il y a toi.
Je ne bouge plus, j’aimerais bouger plus.
Je t’attends…
Je fais la morte,
J’entrouvre ma porte.
Viens !
Attrape-moi la cheville,
Remonte doucement,
Agrippe-toi,
Accroche-toi,
Hisse-toi,
Remonte vers moi,
En moi,
Hante-moi,
Habite-moi !
Je ne bouge pas, je te sens.
Tu me recouvres,
Plus personne ne me voit…
.
Viens te nicher là, au creux,
Viens dans le nid doux
Poser ta tête entre les deux.
Mes bras autour de toi,
Tu seras un autre bout de moi,
Au balconnet vous serez trois.
Mes mains à ton crâne, mes lèvres à ton front,
Tu prendras l’air à mes poumons
Et tendras le dos, tout rond.
Le profil de nos corps collés
Trahira le secret de nos âmes soudées :
Mon corps par ton Amour fécondé.
Viens contre mon cœur mon précieux
Endors-toi sous mes caresses si tu veux
Tout doux, niché, dors là…
Mais quelle tempête ? Quel débordement ?
Ta bouche folle mordille et suce sans ménagement
Ta barbe revient pour piqueter au sillon des baisers
Mon petit, mon doux, es-tu sauvage, es-tu fou ?
Au matin, je comprends devant la glace
Je trouve ta marque, découvre ta trace.
Mon ange… entre mes seins
Viens répéter ce refrain
« C’est moi qui ai vécu ».
.
Faites-moi la cour, cher ami,
Racontez Moi, racontez Vous, imaginez Nous.
Laissez-moi regarder la danse de vos mains,
Laissez-moi pêcher les non-dits dans vos yeux,
Laissez-moi décoder ces lèvres que vous mordillez doucement.
Que s’échappent des mots pour caresser ma sphère
Chantez, enrobez, envoutez… faites abaisser mes défenses
Jusqu’à prendre ma main…
Baisez ma paume,
Je me pâme.
Et si la folie me prend,
Peut-être bien vous laisserais-je lécher mes pieds.
.
Prends-moi
Mais prends-moi vraiment.
Qu’aucun de mes secrets ne te soit étranger,
Qu’aucun recoin n’ignore ton nom.
Mets tes initiales partout,
Touche, palpe, profane,
De tes doigts, de ta langue, de tes pieds,
Jalonne mon corps,
Arrose les fourrés, irrigue les vallées,
Ecarte, soulève, retourne.
Que s’épanouisse l’œillet
A en faire rosir le bouton d’envie.
Laboure, amende, fertilise,
Appose tes mains,
Impose ta sève.
Je suis déjà folle.
Marque-moi,
Possède-moi.
Viens explorer mes territoires,
Mets ton chapeau, bande ton arc,
Avance en terre inconnue,
Entre dans l’inconnue,
Fais-en terrain connu.
Ecarte les fourrés de ton bâton,
Regarde s’enrouler le serpent au sauvage bouton,
Sur le Mont aux herbes folles,
Batifole.
Dans la grotte carnivore prends garde à ne pas tomber,
Ses parois glissantes piègent les proies trop assoiffées.
Sans peur, avance encore,
Tours et détours : explore.
Et quand tu auras assez navigué dans la lagune,
Pars ensemencer la lune.