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songe d’une nuit lippue

26092011

Lorsque je vois, 

Des lèvres comme toi, 

Détentrices 

Du secret, 

Tentatrices 

Du sucré, 

Je fonds et m’inonde. 

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Lorsque s’entrouvrent 

Ces lèvres, en louve, 

Pourvoyeuses 

Du frisson, 

Distilleuses 

De poison, 

Je m’effondre et m’envole. 

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Lorsque j’imagine 

Tes lèvres chocolatines, 

Incandescence 

De venelle, 

Turgescence 

Des voyelles : 

Je dis Oô si tu dis Oui… 

.




sans erreur

26092011

Lorsque les cliquetis de ta voix,

Le chuintement des cordes,

Entrent au plus profond en moi,

J’implore miséricorde.

Je ne sais quel pouvoir

Au plus profond fait choir

Mes défenses, timbrée,

Par Eustache et sa trompe

Sans offense, fait vibrer

Fallope et ses trompes.

trompesdefallope.jpg

Approche

Ta voix

Encoche

Ma voie

Toutes mes trompes étourdies

Plus la tienne

Au  plus profond de l’envie

Sans qu’on se méprenne.

.

Photo Lennart Nilsson - trompe de Fallope




en attendant la pLUIe

25092011

Je me présente à vous,

Humble et nue

Je tombe à genoux

Complainte émue

Je suis là, recroquevillée

La Suppliante

Je vous veux décoquillé

Et je prie, vous en prie,

Prenez et donnez

patricklorasculpture.jpg

 .

Je suis juste devant vous

À terre, pour m’envoler

Deux je pour un nous

À taire pour s’accoler

Je suis là, vide et avide

La Dévor-hante

Bouillonnante Danaïde

Bouche ouverte, bouche bée

Venez et vivez.

 sculpture : Patrick Loréa




attrait de treille

23092011

Mes souvenirs de toi

Se cachent dans la pergola,

Sur les bancs de la Pépinière,

Tes mains dans ma crinière,

Ont fait s’envoler mes rêves.

Ton baiser de cinéma,

Tremblant, à capella,

Finit d’aviver ma fièvre.

Langues mêlées 

Sous les branches, enlacés 

Papillons dans tes yeux, 

Passereaux dans les cieux. 

pergola.jpgL’ivresse de la pergola

Arabesque encore mes pas

Je tire toujours de la force

De nos mains collées sur l’écorce

Du chêne

Parfois j’imagine reprendre la danse

Dévorer ce qu’il reste de bienséance

Sans chaines.

Sous ta canopée 

Mes hanches bouleversées 

Fééries des lèvres sans subroger 

Sucrerie d’orfèvre à proroger. 

.

.




dans le marbre

19092011

 

D’abord il y a nos bras

Qui s’avancent et qui n‘osent

Vraiment se toucher.

Alors, du bout d’émoi

S’entame une danse, anamorphose

Avant de s’aboucher.

                               Papillonne 

                               Tourbillonne

ekr,fbaiser1.jpg

Puis l’attraction, désir de s’emboiter.

Et l’on s’enroule et l’on se frôle

Sans qu’on ne s’en lasse.

Je veux, tu veux encore un peu résister.

Et l’on perd le contrôle.

Et s’ouvre l’interface.

                               Sauvageonne 

                               S’abandonne

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Fondantes et fondues, nos lèvres jointes,

Etouffent les soupirs, bâillonnent les peurs

A bout de souffle, enfin je respire.

L’humide des langues dans leurs labyrinthes,

Promet d’autres fluides, d’autres heures,

Je suis prête à t’accueillir…

                               Bouillonne 

                               Fusionne

0… baiser3.jpg 

 ( Photos Jeanne Magnani, « Le Baiser », Rodin, Tate Museum, Londres ) 




main courante

17092011

 

Ta main sur moi si tu savais…

Comme je frissonne le jour,

Comme je me retiens la nuit.

 

Ta main sage, onguent et massage,

Ta main qui glisse, sur ma cuisse et se hisse,

mainrodin.jpgTa main qui effleure,

Ta main qui effeuille,

Ta main qui passe

Et le vertige qui dure.

 

Mon amour, pose ta main, reste là

Je suis ton pays, ton continent,

Parcours les vallons, réveille la fontaine

Dompte les boutons, je serai tienne.

 

Mais…

 

Ta main sur moi si tu savais…

Comme j’aimerais qu’elle devienne

Ta main en moi.

 photo Jeanne Magnani,

« le baiser », Rodin au Tate museum, Londres




impression sommeil levant

10092011

J’aime quand tu te colles à moi

Nuisette contre pyjama

J’aime sentir ta virilité affolée,

coupleaurore.jpgSomnolente, qui avance

Pour vérifier qu’elle n’a pas rêvé.

Elle pointe son glaive,

Défend son territoire,

Elle rugit,

Je rougis.

J’aime quand tu te colles à moi

Sentir la Vie qui bat, en bas,

Ton bassin lové à mes reins.

Que s’apaise ta fièvre,

Que se dégonflent tes peurs :

Je suis là.

Reste collé à moi,

Plus tard j’enlèverai ton pyjama…

.

( tableau :  Aurore Lephilipponnat )tableau .







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