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fuite

28012012

 

Les draps sont défaits, il est parti.

Doute sur les faits, fut-il ici ?

Elle se redresse, encore chaude.

Si ce n’était qu’un rêve longicaude ?

Langoureuse sortie de limbes, elle sent

L’humide émotion en son fondement,

Immobile, elle déguste le dégouliné,

Troublant sirop en ses chairs embruinées.

Nue, émue, elle sait qu’il était là.

Et coule en elle l’excès de leurs ébats.

 

fuite dans le coeur et ce qui bat plus bas pierre-bonnard-300x222

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au bord du lit, elle s’apprête à rejoindre sa vie,

Au bord de lui, toujours prête à s’ouindre d’envies.

 

( Photo de Marthe sur le lit, Pierre Bonnard)

.( Photo

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scrot’homme

21012012

T’empaumer comme Atlas soutient le monde,

Retenir mon souffle, arrêter les secondes,

Tes désirs, tes soupirs à bout de phalanges,

Aiguiser l’appétit d’alchimiques mélanges.

 

T’avoir en main comme on détient un trésor,

En détenir la clé, oser l’abandon du fort.

Duo fragile lorsque frémit la délicatesse rosée,

Émue, fébrile, j’observe tes secrets se froisser

scrot'homme dans le coeur et ce qui bat plus bas paire-1024x768

Dans l’enveloppe valsent les cabotines ,

Suspendue à leurs émois, je co-pine.

L’univers entier concentré dans ce roulis,

Hypnotisée, éblouie, je suis périhélie.

 

Apaisant tes peurs, avivant tes ardeurs,

Je soupèse ta promesse d’orpailleur,

Savourant notre complicité rubiconde,

Mon Atlas, je prends soin de ton monde.

 

 

 




oh qui dort

15012012

 

J’aurais voulu m’endormir

Avec toi au bout de mon plaisir,

oh qui dort dans le coeur et ce qui bat plus bas klimt-danae-300x277Vidée, juste là, inerte,

Lorsque mon sexe eut fini de pleurer

Les larmes de son jouir.

Mais il fallut bien me réveiller

Pour ne pas oublier

Le mystère

De la touche

Qui fait douche,

Mais il fallut bien me réveiller

Pour continuer à te rêver…

 

 

( tableau : Danaé, Klimt )

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con fusion

15012012

Vertige, s’insère la mentule,

Moiteur, soupirs à l’édicule.

Qui voit la parfaite imbrication,

Qui sait la perpétuelle adaptation,

Lorsque les intimes s’épousent,

Lorsque nos élans se ventousent.

Ton ithyphalle dans ma grotte,

On se pâme, on se frotte.

Ton lingam emboité,

Nos âmes sont complétées.

On reconnaît l’harmonie

À l’absence d’espace

con fusion dans le coeur et ce qui bat plus bas ventouse-300x151Entre toi et mes oui.

Remplie de tes audaces,

Au clapotis des chairs,

Nos rêves incendiaires

Avalent les fumets

A s’en fusionner.

Verte tige, insère ta mentule

Moites heures, je supplie et capitule.

 

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perd-fusion

2012012

perd-fusion melon-inside

 

Personne n’entend jamais

les cris de cette délivrance-là.

 

Perdus à jamais

les soupirs de cette transe-là.

 

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