Ta main dans ma culotte,
Ma main qui décalotte,
On se colle, on se décolle, se pelote,
On s’attache, se détache, se menotte…
Voilà l’élixir, l’antidote
A faire trépasser les bigotes.
Ta main dans ma culotte,
Ma main qui décalotte,
On se frôle, on se frotte, ça ravigote,
On se frictionne, on se frissonne, plus de tremblote…
Voilà la danse de la bosse et de la motte
Qui précède celle de l’homme dans la grotte.
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Il fallait que tu viennes
Arpenter mes berges, aborder mes côtes,
Il fallait ta science maïeuticienne
A ma toison, bel Argonaute,
Pour libérer le flot
En bas, source de Oh.
Il fallait que tu viennes
Délier les soupirs tsunamiques,
Que se déversent les pluies mystiques,
Il fallait tes caresses lucifériennes
Pour me bercer du clapotis
De mes rivières endormies.
Depuis toi ce feu grégeois
Dans mes marécages d’émois
Crépite, crépite,
Je me délecte de ces fuites,
Il fallait que tu viennes
Et que s’ouvre l’ère diluvienne
Tableau : Sophie Sainrapt
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