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Gén’homme

31102016

Je te vois sur le trottoir et je meurs

Mon cœur s’arrête, mon corps avance

Par automatisme et comme à chaque fois

Ma chatte s’inonde, ma chatte se noie

Au travers le tissu, elle sait, elle te reconnaît

Prête à toi, prête à tout, elle re-naît

Tout mon être fond, je manque d’air

Je ne commence à exister que dans ta sphère

Le monde s’évanouit, il ne reste que moi

Le reste n’est que décor qui t’abrite

Le reste n’est que des corps et ta bite

Attire mes rêves, enflamme mes parois

Je te regarde et je t’écoute, apaisée

Je sais que tu existes, j’observe ton monde

Je me rassasie, par ton timbre caressée

Je me remplis, ta présence me féconde

Seule au monde dans cette salle bondée

J’oublie le jour, l’heure et les annéeschromosome

Je vole à l’existence ce supplément

D’envies, sensuelles, censurées

Touches d’avant, touches d’amant

Et je reste là, avec mon doux secret

Je t’ai observé de tout mon saoul

Et je suis repartie dans la foule

Je t’emporte avec moi, dans mon sang

Tu coules, tu es mon ADN en somme,

Je vis avec toi en moi tout simplement

Tu me composes : mon chromoz’homme.

 

 

 

 

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oeillade

29102016

J’ai encore les yeux pleins de toi,

Les oreilles caressées par ta voix,

Mon corps tout bouleversé, en émois

Mon coeur anachronique, aux abois.

 

oeil

 

 

 

 

 

 

 

J’ai encore les yeux pleins de toi

Un échange de regards et l’hallali sonne

Ton souffle et mon sous-bois frissonne

Je m’offre à l’agonie sous tes doigts.

 

J’ai encore les yeux pleins de toi,

Coulent les larmes pour laisser place,

Je te vois, je te sais, que je trépasse,

Restera à jamais il était une fois.

 

J’ai encore les yeux pleins de toi,

Mes lèvres sourient sous le coton,

A tâtons, le bouton jusqu’au frisson,

Rassasiée, jusqu’à la prochaine fois.

 

J’ai encore les yeux pleins de toi,

Il est tard, je les ferme et tu restes là,

Au plus secret de mon âme du bas,

Tu hantes mon corps, niché à l’étroit.

 

 

 

 

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cotonnée

19102016

 

Quand vient  la nuit, me quittent les tissus,

Les seins se libèrent, les désirs se déchainent.

Pour les faire taire, je glisse du coton dessus,

Refusant l’appel de ton glang, vieux chêne.

 

Quand vient la nuit, hurle et gémit mon reflet.

Le miroir se réchauffe à mes désirs secrets,

Je vois sous le coton rose frémir le bouton,

Je sais qu’il rêve ta bouche, mon malelon.

rose

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand vient la nuit, impossible d’emballer

Les courbes de coton sans les souligner,

Inutile d’ignorer ce qu’il veut cacher,

J’éteinds le lumière sur un possible aérolé.

 

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interné

19102016

Viens à moi

Viens en moi

Frappe à ma porte

Et entre

Frappe et exhorte

Mon antre

Viens te nichervulve

Viens te coucher

Avance en paix

Laisse s’endormir ton glaive

Avance en moi

Viens et tutoie nos rêves

Laisse toi mollir

Laisse toi faiblir

Viens prendre souche

Traine à l’abri, reste enfoui

Habite ma couche

Hante ma vie, reste envie.

Jamais las,

Reste là.

 

 

( Photo Debi Oulu « vulval-vestibule » )







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