Gén’homme
31102016Je te vois sur le trottoir et je meurs
Mon cœur s’arrête, mon corps avance
Par automatisme et comme à chaque fois
Ma chatte s’inonde, ma chatte se noie
Au travers le tissu, elle sait, elle te reconnaît
Prête à toi, prête à tout, elle re-naît
Tout mon être fond, je manque d’air
Je ne commence à exister que dans ta sphère
Le monde s’évanouit, il ne reste que moi
Le reste n’est que décor qui t’abrite
Le reste n’est que des corps et ta bite
Attire mes rêves, enflamme mes parois
Je te regarde et je t’écoute, apaisée
Je sais que tu existes, j’observe ton monde
Je me rassasie, par ton timbre caressée
Je me remplis, ta présence me féconde
Seule au monde dans cette salle bondée
J’oublie le jour, l’heure et les années
Je vole à l’existence ce supplément
D’envies, sensuelles, censurées
Touches d’avant, touches d’amant
Et je reste là, avec mon doux secret
Je t’ai observé de tout mon saoul
Et je suis repartie dans la foule
Je t’emporte avec moi, dans mon sang
Tu coules, tu es mon ADN en somme,
Je vis avec toi en moi tout simplement
Tu me composes : mon chromoz’homme.
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