la neuvième porte
31072020
Toc toc… je viens prendre mon dû !
Toc toc… viens dans mon vase indu.
Relation imparfaite, qu’importe,
Je suis prête à pousser la porte.
Approche, sacoches pleines, satanistes,
En secret, prends l’entrée des artistes.
Méat béat, éclate, épate, emboîte
Ouverture d’esprit, perspective étroite.
Depuis le temps, tu sais qu’il t’attend
Mon toboggan du jardin des grands.
Dans le noir, sans costume mondain
S’expriment nos désirs ultramontains.
Approche ton indécent, ta verte tige
Dompte le séant laiteux callipyge
Ferme dans le couloir, inéluctable fatum,
Viens imposer ton sceau d’homme.
Regarde : l’œillet se consume
Le con esseulé assume.
Asperge, balance, y’a le feu !
Ta verge, ta lance, au chemin boueux !
Approche avec ta flûte de pan-pan,
Claque, con sentant pour ton serpent
Enfonce ton clou, brûle mon âme
Crucifie moi, libère mon tam-tam.
Par le chemin de traverse, coulisse,
Vice et délices, sombre dans mon calice
Viens faire mon con-troll tech-nique
Plonge dans l’enfer et jute ton arsenic.
Je t’attends, la corolle en feu,
Appose sur nos liens ton nœud,
Sur la blessure, la brûlure, notre liure
Déverse ton eau-de-vit.
Tableau : Philippe Ketterlin
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Catégories : le coeur et ce qui bat plus bas